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Point sur les semis d'automne 2019

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Les fortes précipitations de cet automne ont perturbé les semis de céréales d’automne.

Certains agriculteurs ont pu semer avant fin octobre, d’autres ont pu profiter des toutes petites périodes sans pluie de la mi-novembre ou des petites gelées de début décembre pour avancer dans les chantiers.

Les pourcentages de surfaces semées sont très variables d’un secteur à l’autre. Aujourd’hui les champs sont gorgés d’eau et les semis ont du mal à être terminés malgré certaines adaptations : changement de variété, augmentation de densité, parfois reprise de la charrue (pourtant abandonnée), découpage des parcelles selon les types de sols. Même si les semis de céréales sont encore envisageables jusqu’à mi-janvier, un certain nombre d’agriculteurs va devoir revoir son assolement (parfois déjà revu suite à la sécheresse de cet été qui avait déjà limité l’implantation du colza). La récolte 2020 s’annonce compliquée.

Pour les céréales semées, les stades sont très hétérogènes et certaines sont en difficulté voire complétement noyées. L’impact des retards de semis sur le potentiel de la culture est difficile à estimer car des semis plus tardifs sont plus sensibles aux conditions climatiques de l’hiver et du printemps, mais aussi des températures lors du remplissage. Un point de situation sur l’état des cultures sortie d’hiver permettra d’orienter les itinéraires techniques pour conserver l’intérêt économique des cultures.

Pour les parcelles où les céréales n’ont pas pu être semées, il faudra de nouvelles adaptations pour avoir de la paille et pour pouvoir maintenir un équilibre entre les cultures (pour ne pas bouleverser les assolements des futures campagnes).

Pour tous ceux qui ont besoin de paille, des semis de blé tendre peuvent encore se faire jusqu’à mi-janvier (avec une densité plus élevée et des variétés précoces qui ont une note d’alternativité >3). Après début décembre, il est préférable de ne plus semer d’orge d’hiver et de s’orienter sur des orges de printemps, plus adaptées en semis tardifs, et pouvant être plus productives si le débouché prévu est l’alimentation animale.

En fonction des types de sol du département, du matériel disponible et des disponibilités en semences, d’autres cultures de remplacement sont possibles, notamment des féveroles, des pois mais aussi à partir d’avril du maïs, du tournesol, du soja, du sarrasin, du millet…

Autre inquiétude : le niveau de tolérance de l’administration vis-à-vis des surfaces qui n’auront pas pu être semées cet hiver, ou qui n’auront pas levé en raison des excès d’eau ?

 

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