Tuberculose : une surveillance renforcée en Charente

Lors de la dernière réunion Sylvatub, un état des lieux de la tuberculose bovine dans la faune sauvage a été présenté. Pour la grande région Nouvelle-Aquitaine, le taux des blaireaux infectés par la tuberculose bovine varie entre 3,1 % et 4,6 %, tandis que ce taux varie entre 2,2% et 2,8% pour les sangliers. Pour l’instant aucun cerf n’est infecté (sur 18 échantillons). Les chasseurs charentais jouent bien le jeu, au 25 janvier, plus d’une centaine de sangliers a été analysée. Pour le renard, l’expérimentation mise en place sur une trentaine de communes dans la zone la plus contaminée n’a révélé aucun cas positif pour l’instant. En ce qui concerne les blaireaux, 19 animaux étaient infectés sur les 460 testés. On peut donc estimer qu’en Charente la surveillance épidémiologique est sérieusement suivie avec de nombreuses analyses sur la faune sauvage. La Fédération des chasseurs de la Charente, le GDS 16, la Chambre d’agriculture de la Charente et tous les acteurs concernés travaillent conjointement pour lutter contre l’épidémie. La Fédération des chasseurs fait un très gros effort pour la récupération des viscères. Aujourd’hui, l’ensemble de la zone contaminée est équipée de bacs de récupération (46 tonnes récupérées à ce jour). Les chasseurs prévoient d’installer des bacs sur l’ensemble du département, ce qui représente un coût important.
Contact : Xavier DESOUCHE