Le rôle des protéines dans le bilan carbone

Relocaliser la production de protéines végétales diminue les émissions de gaz à effet de serre (GES) et donc atténue le changement climatique.
La fabrication et l’utilisation d’engrais azoté génèrent des quantités importantes de GES. Grâce aux nodosités (voir photo), les légumineuses n’ont pas besoin d’apport d’azote. L’intégration de légumineuses dans la rotation diminue l’utilisation d’engrais azoté et donc les émissions de GES.
L’importation d’aliments riches en protéine pour l’alimentation animale génère des quantités importantes de GES avec la fabrication et le transport. L’impact climatique est d’autant plus important lorsque ces aliments sont responsables de la déforestation de l’Amazonie. L’augmentation de l’autonomie protéique dans nos élevages grâce à différentes pratiques (méteils, luzerne, toastage des graines de protéagineux…) réduit l’importation des aliments et donc les émissions de GES.
L’autonomie peut être aussi à l’échelle d’un territoire avec des de co-produits agricoles entre céréaliers et éleveurs.
En relocalisant la production de protéine végétale, les agriculteurs français luttent activement contre le changement climatique en diminuant les GES. Les efforts des agriculteurs contre le changement climatique peuvent être valorisés sous forme de crédit carbone.
Le sujet vous intéresse ? Participez à la journée technique Solutions Hyper Protéinées dédiée à la culture de la protéine le 8 juin prochain en Charente ! L’impact de la souveraineté protéique sur le changement climatique et les aménités de ces cultures sur les bilans carbone feront l'objet d'une conférence dédiée. Cette journée sera notamment l’occasion de démêler le vrai du faux d’un sujet qui est au cœur du débat public.
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