PAC 2023 : un budget protéine augmenté de 72 %
Le budget passe de 137 millions d’euros à 236 millions. L’Union Européenne souhaite poursuivre la transition agro-écologique des systèmes de production et améliorer l’autonomie en protéines des élevages.
Décliné au niveau des exploitations : quelques productions deviennent éligibles comme le pois chiche, le pois cassé, le mélilot... Les conditions d’accès aux aides ne devraient pas changer. Pour les cultures de légumineuses déshydratées, de semences de légumineuses, de soja, des protéagineux, des légumes secs (lentille, haricot sec, pois chiche, fèves), le montant sera unique contrairement à la période actuelle. L’aide sera versée à l’hectare cultivé. Le montant est le résultat d’une enveloppe financière divisée par le nombre d’hectares éligibles ; comme aujourd’hui.
Quant aux légumineuses fourragères, le changement annoncé est le retour de l’éligibilité des légumineuses en mélange avec une ou des graminées. Les légumineuses devront rester prépondérantes dans la culture. Cette aide couplée sera limitée à l’année du semis pour les mélanges, pluriannuelle pour les légumineuses pures ou en mélange entre elles. Le principe de l’éligibilité reste le même : être éleveurs ou avoir un contrat avec un éleveur.
En complément des objectifs « protéines » du PSN, la production de protéines peut donner accès aux aides de l’éco-régime par la voie des pratiques agricoles. Signalons d’autres facteurs de décisions, plus techniques autour des rotations, des pratiques culturales…
Un soutien couplé au maraîchage à partir de 2023
Une nouvelle aide ciblée vers les exploitations en maraîchage dont la SAU ne devra pas dépasser 3 ha et être supérieure à 0.5 ha ; la transparence GAEC s’appliquera. Le maraîcher devra être agriculteur actif, cultiver des légumes et/ou des fruits rouges. La liste des cultures sera précisée au niveau national. Le montant de l’aide sera un forfait par hectare éligible, estimé aux environs de 1500 €/ha éligible.