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La chrysomèle du maïs c’est quoi ?

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La chrysomèle des racines du maïs, ou diabrotica virgifera virgifera, est un petit coléoptère dont les larves, qui sont présentes exclusivement dans le sol, se nourrissent des racines du maïs.

Le système racinaire est alors très affaibli impactant la production en cas de stress hydrique et exposant les plantes à la verse. Les adultes font moins de dégâts en consommant les feuilles mails ils perturbent la fécondation des fleurs en coupant les soies des épis, provoquant des absences de grains.

La chrysomèle du maïs réalise une génération par an. C’est après leur éclosion au printemps que les larves [ANNEXE 1] se nourrissent des racines des jeunes plantes. Les adultes émergent généralement à partir de début juillet. Leur sortie peut durer durant tout l’été. Ils vivent entre 30 et 70 jours et sont capables de vols migratoires de plusieurs kilomètres.

Les femelles pondent dans le sol de champs de maïs entre l’été et l’automne. Une femelle dépose environ 1000 œufs dans sa vie. Ces œufs passent l’automne, l’hiver et le début du printemps dans le sol. Cette hivernation est obligatoire et leur permet de supporter relativement bien le gel. L’éclosion a lieu au printemps, en mai-juin, quand le maïs a 7 ou 8 feuilles.

 

C’est principalement au stade adulte que l’on peut reconnaître la chrysomèle des racines du maïs. Pour cela le piégeage est indispensable. La Chrysomèle du maïs mesure 5-6 mm de long. Elle possède des élytres noirs portant des taches jaune-verdâtre longitudinales plus ou moins étendues. Elle a des antennes aussi longues que son corps.

 

 

Les populations de chrysomèles en Charentes augmentent et l'infestation de nouveaux secteurs, de plus en plus éloignés progresse rendant la lutte plus difficile et couteuse.
La mise en place d’une autre culture, l’année suivant sa détection (suivi par piégeage), reste la technique la plus efficace notamment lorsqu'elle est appliquée rapidement et collectivement.

 

[ANNEXE 1] Les larves, allongées et cylindriques, ressemblent superficiellement à des chenilles. De couleur blanc-jaunâtre, elles présentent une capsule céphalique brune et une plaque anale foncée, et possèdent trois paires de pattes thoraciques. Leur taille varie de 1,5 mm en moyenne pour le premier stade à 8-11 mm de long pour le troisième et dernier stade. Ces larves s'alimentent à partir des racines de maïs ou d'autres racines de certaines graminées présentes sur la parcelle.

Contacts

Lise GOUAUD-LECOQ, Chambre d’Agriculture de la Charente : lise.gouaud@charente.chambagri.fr

Khalid KOUBAÏTI, FREDON Nouvelle-Aquitaine : khalid.koubaiti@fredon-na.fr

TSCHEILLER Romain, Arvalis Institut du Végétal : r.tscheiller@arvalis.fr

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